CHAMPIEUX
Du 23 septembre au 30 octobre 2011
Champieux ne se contente pas de peindre. Ce serait trop simple.
Trop facile. Lui, va bien ailleurs.
A l'horizon de sa toile, il file droit devant et ose. Propose.
La couleur, l'intimité, l'étonnement. Qu'importe le cadre, il est à
la dimension de son voyage, qui raconte l'itinéraire du peintre,
l'improbable et le certain, là où il veut nous inviter.
"Là où je t'emmènerai". Un univers obstinément renouvelé parce
qu’il est bon de douter et d'affirmer le sens, et cet absolu
questionnement sur l'au-delà.
Eaux de là... navigateur forcené, amant insatisfait de la matière
patinée aux quatre coins de ses désirs.
Champieux ne fait pas sa toile, il la tisse. Comme autant de voiles
de lumière hissées au gré d'un éclat sans cesse interrogé et reconstruit.
Le temps n'a pas de prise sur sa quête. Il va, solitaire, jouisseur
à jamais du secret qu'il partage avec ce qu'il ne connait pas encore,
mais est depuis si longtemps en lui.
Ses créations vont comme des confidences offertes. Douces
à apprivoiser. On aime à s'y surprendre. Dans la profondeur
de ses angoisses et de ses doutes.
Et le regard s'offre...
Eric OGER, juin 2011
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